Алебарда "воловий язык" |
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Алебарда "воловий язык" |
Mathew |
1.9.2009, 8:39
Сообщение
#21
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Новичок Группа: Пользователи Сообщений: 214 Регистрация: 6.1.2009 Пользователь №: 71 715 Город: Иваново Военно-историческая группа (XV): Отряд Джаспера Тюдора при Босуорте и Мортимер-Кросс Репутация: 3 |
Насколько оправдано использование данного оружия ("бычий язык", "воловий язык") в Англии войны Роз при условииширокого распространения во Франции и особенно в Бургундии.
-------------------- «The rat, the cat and Lovell the dog, rule the England under the hog»
Sir William Collingbourne |
Макс |
3.9.2009, 9:42
Сообщение
#22
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Участник Группа: Поднадзорные Сообщений: 2 070 Регистрация: 28.2.2007 Пользователь №: 85 Город: Ставрополь Репутация: 38 |
Что-то сомнительно. Разве что в Англию она могла попасть с наемниками с континента.
Изображение такой штуки может быть у ле Дюка.
[quote:0237913d40]Il y aurait ici de l'indécision sur l'arme appelée langue de boeuf et sur son usage, si l'on s'en rapportait à l'arme connue au XVIe siècle sous cette désignation. La langue de boeuf, du XVIe siècle, ou même déjà de la fin du XVe, d'origine italienne, n'était autre chose qu'une épée tenant le milieu entre l'épée ordinaire et la dague pour la longueur, avec une lame plus large que la main au talon et se rétrécissant rapidement jusqu'à la pointe, de manière à n'avoir nulle part la même largeur. La langue de boeuf était presque toujours d'une grande richesse. La lame, évidée à compartiments, était très souvent damasquinée d'or ou d'argent. La poignée était souvent aussi en ivoire. Celles de Vérone étaient les plus estimées. On en trouve encore dans diverses collections publiques ou particulières quelques modèles, et toutes celles que nous avons eu occasion d'étudier étaient plus ou moins riches. - Telle n'était pas l'arme des soldats de Charles VII , la langue de boeuf « en faczon de dardres » que dépeint notre manuscrit. Cette langue de boeuf était une pique ou un javelot dont le fer devait offrir de l'analogie avec l'arme du XVIe siècle que l'on vient de décrire, c'est-à-dire qu'il était très-large, très-court et à deux tranchants. Du Cange cite un fragment de lettres de rémission de 1441 où la langue de boeuf est assimilée à la guisarme. « Icellui Périnet sen ala en la ville de Hébonnières (Harbonnières en Santerre, Somme) a tout une guisarme ou langue de boeuf. » Plus loin il dit encore « ung baston appellé javeline ou langue de beuf. »
Une miniature d'une traduction française de Valère Maxime (Bibl. Harleienne, 4374, f° 161, publ. par M. Héwitt, t. III) représente un « javelin-man » qui n'est autre que le coutillier dont parle notre manuscrit. Il a le haubergeon de mailles et par-dessus une brigandine très-courte, la salade sans visière à très-court couvre-nuque : le harnois de jambes est complet et il est de plus terminé par la poulaine ; ce qui nous ferait soupçonner le peintre d'inexactitude, car assurément la poulaine d'acier ne pouvait être portée par un homme de pied. L'armure défensive est complétée par un bouclier ovale et bombé, avec un umbo saillant duquel rayonnent des lames de fer qui vont se terminer en s'arrondissant sur les bords de l'écu. Le passage suivant, tiré du mémoire du bailli de Mantes au roi, déjà cité, d'après l'original de la chambre des comptes, s'applique à merveille au coutillier dont nous nous occupons. « Il lui semble que ceulx qui porteroient voulges les devroient avoir moiennement longs, et qu'ils eussent un peu de ventre, et aussi qu'ils fussent tranchans, et bon estoc, et que lesdits guisarmiers aient salades à visières, gantelets et grans dagues sans espées » (Du Cange, Gloss. au mot Gisauma). Voilà bien le coutillier de notre manuscrit, sous le nom de guisarmier, et la langue de boeuf est devenue la vouge, c'est-à-dire une pique munie d'un fer tranchant d'un côté et garni d'une rondelle à la douille. Guisarme, vouge ou langue de boeuf nous paraissent sinon sinonymes, au moins offrir entre elles une grande analogie et former trois genres très-peu variés de la même famille. Disons en passant que la guisarme, dont on a voulu faire une hache, n'a jamais été qu'une pique, « ung baston, une grande alumelle appellé juserme » (let. de rémiss. de 1426).- L'aiguillon pour piquer les boeufs s'appelait, en 1382, « la gise, » et ce n'était pas une hache. Il nous semble que la gisarme ou guisarme lui devait son nom, sans doute à cause de l'analogie qu'il y avait dans la manière de se servir de l'une et de l'autre.[/quote:0237913d40]
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Сейчас: 5.11.2024, 16:57
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