Есть у кого-нибудь книга: Maurice Thiéry "Journal d'un officier français ou les cahiers du Capitaine François, 1792-1815" Опции

[AlexeyTuzh]

Есть у кого-нибудь вот эта книга:
Maurice Thiéry (1862-1935) "Journal d'un officier français ou les cahiers du Capitaine François, 1792-1815"?
Похоже, что на неё криво ссылается Олег Двуреченский, когда говорит о капитане, который на 50 метров зашёл за батарею Раевского утром в битве у Бородино. В дооперационные времена я бы её просто купил на ebay, но сейчас это целая история будет.
И сразу вопрос: что должен делать военнослужащий, чтобы с 1792 года по 1815 год упорно оставаться капитаном?
https://i.yapx.ru/RwXGN.jpg

Сообщение отредактировал AlexeyTuzh - 23.4.2022, 10:39

[AlexeyTuzh]

Ну вот всё и встало на свои места! Страница 174:
...trente pas d’elle, nous faisons un feu de régiment et nous passons dessus. Nous nous élançons vers la redoute, nous y montons par les embrasures; j’y entre au moment où une pièce vient de faire feu. Les canonniers russes nous reçoivent à coups de leviers et de refouloirs. Nous combattons avec eux corps à corps, et nous trouvons de redoutables adversaires. In grand nombre de Français tombent dans les trous de loup pêle-mêle avec les Russes qui sont déjà dedans. Entré dans la redoute, je me défends avec mon sabre contre les canonniers, et j’en sabre plus d’un. L'impétuosité de nos soldats est telle, que nous dépassons la redoute d'une cinquantaine de pas. Mais nous ne sommes pas suivis par les autres régiments de la division, qui sont eux-mêmes aux prises avec les Russes, excepté un bataillon du 13 léger qui nous seconde, et nous sommes contraints de battre eu retraite en traversant la redoute, la ligne russe qui s’est relevée et les trous de loup; aussi notre régiment est-il foudroyé. Nous nous rallions derrière la redoute, toujours sous la mitraille de l'ennemi, et nous tentons une seconde charge; mais, n'étant pas soutenus, nous sommes en trop petit nombre pour réussir, et nous nous reliions avec onze officiers et deux cent cinquante-sept soldats ; tout le reste est tué ou blessé.
Le brave général Bonamy, qui n'avait pas quitté la tête du régiment, a été laissé blessé dans la redoute après avoir reçu quinze blessures; il est prisonnier des Russes.
J’ai fait plus d’une campagne, mais je ne m’étais pas encore trouvé dans une aussi sanglante mêlée et avec des soldats aussi tenaces que les Russes. Je suis dans un état épouvantable : mon shako a été emporté par la mitraille; les pans de mon habit sont restés aux mains des Russes en combattant corps à corps avec eux; je suis couvert de contusions de Ions côtés; la blessure de ma...

[Пехотный барабанщик]

Ну вот всё и встало на свои места! Страница 174:
...trente pas d’elle, nous faisons un feu de régiment et nous passons dessus. Nous nous élançons vers la redoute, nous y montons par les embrasures; j’y entre au moment où une pièce vient de faire feu. Les canonniers russes nous reçoivent à coups de leviers et de refouloirs. Nous combattons avec eux corps à corps, et nous trouvons de redoutables adversaires. In grand nombre de Français tombent dans les trous de loup pêle-mêle avec les Russes qui sont déjà dedans. Entré dans la redoute, je me défends avec mon sabre contre les canonniers, et j’en sabre plus d’un. L'impétuosité de nos soldats est telle, que nous dépassons la redoute d'une cinquantaine de pas. Mais nous ne sommes pas suivis par les autres régiments de la division, qui sont eux-mêmes aux prises avec les Russes, excepté un bataillon du 13 léger qui nous seconde, et nous sommes contraints de battre eu retraite en traversant la redoute, la ligne russe qui s’est relevée et les trous de loup; aussi notre régiment est-il foudroyé. Nous nous rallions derrière la redoute, toujours sous la mitraille de l'ennemi, et nous tentons une seconde charge; mais, n'étant pas soutenus, nous sommes en trop petit nombre pour réussir, et nous nous reliions avec onze officiers et deux cent cinquante-sept soldats ; tout le reste est tué ou blessé.
Le brave général Bonamy, qui n'avait pas quitté la tête du régiment, a été laissé blessé dans la redoute après avoir reçu quinze blessures; il est prisonnier des Russes.
J’ai fait plus d’une campagne, mais je ne m’étais pas encore trouvé dans une aussi sanglante mêlée et avec des soldats aussi tenaces que les Russes. Je suis dans un état épouvantable : mon shako a été emporté par la mitraille; les pans de mon habit sont restés aux mains des Russes en combattant corps à corps avec eux; je suis couvert de contusions de Ions côtés; la blessure de ma...

Иностранец красиво говорит.
Понять бы что...

[AlexeyTuzh]

Иностранец красиво говорит.
Понять бы что...

Если коротко - то он утром в день Бородинского сражения перелез через укрепления на Курганной высоте (которых с точки зрения Олега Двуреченского и Дмитрия Соловьёва не существовало!), сумел со своим 30-м линейным полком пройти 50 метров, но был отброшен за бруствер так, что больше желания и возможностей штурмовать батарею Раевского у него не было.
А по версии Олега Двуреченского - 30-й линейный прошёл всю площадку батареи, "форсировал речку Огник" (которая, вообще-то, ручей), вышел на противоположный берег и дал по нашим войскам "батальонный залп". Там их обнаружили Ермолов с Кутайсовым, которые "проходили мимо" (а не проезжали на лошадках!), и которые сумели организовать контратаку русских. Двуреченский только пока не решил, как археолог, смогли французы развернуть орудия батареи Раевского и дать ими залп по нашим или нет?
Трепло... Извините за выражение!

Сообщение отредактировал AlexeyTuzh - 24.4.2022, 12:26

[Burghardt]

Если коротко - то он утром в день Бородинского сражения перелез через укрепления на Курганной высоте (которых с точки зрения Олега Двуреченского и Дмитрия Соловьёва не существовало!), сумел со своим 30-м линейным полком пройти 50 метров, но был отброшен за бруствер так, что больше желания и возможностей штурмовать батарею Раевского у него не было.
А по версии Олега Двуреченского - 30-й линейный прошёл всю площадку батареи, "форсировал речку Огник" (которая, вообще-то, ручей), вышел на противоположный берег и дал по нашим войскам "батальонный залп". Там их обнаружили Ермолов с Кутайсовым, которые "проходили мимо" (а не проезжали на лошадках!), и которые сумели организовать контратаку русских. Двуреченский только пока не решил, как археолог, смогли французы развернуть орудия батареи Раевского и дать ими залп по нашим или нет?
Трепло... Извините за выражение!

Не могли бы пояснить по выделенному подробнее?